Festival de la Fiction

Petit déjeuner

du Syndicat des Scénaristes

Accessible aux professionnels accrédités sur réservation
(lien du formulaire ci-dessous)

Jeudi 14 septembre à 10h30
Dock Café

Le Syndicat des Scénaristes (SdS) nouvellement créé invite cordialement tous les scénaristes, agents d’auteurs et autres amis de la profession à son petit déjeuner de présentation lors du Festival de la Fiction de La Rochelle.

Ce petit déjeuner se tiendra le jeudi 14 septembre, de 10h30 à 12h, au premier étage du Dock Café, 15 quai Valin. Il permettra de présenter les positions de notre syndicat, d’évoquer nos combats à venir et de répondre aux questions de celles et ceux qui veulent nous rejoindre.

Pour y assister, merci de rsvp via ce formulaire.

Clauses contractuelles abusives, rémunérations insuffisantes sur l’écriture et le plus souvent inexistantes sur l’exploitation des œuvres, absence d’élections professionnelles, invisibilisation des scénaristes, protection sociale défaillante… Si vous aussi vous êtes en colère, sachez que vous n’êtes pas les seuls.

À l’heure où nos confrères américains de la WGA mènent une lutte acharnée et exemplaire pour leur survie, où les auteurs de séries coréennes commencent eux aussi à taper du poing, nous n’avons plus le droit en France de faire comme si le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à nos frontières et de prétendre que tout va bien pour nous.

Malheureusement, ce ne sont pas les accords fiction récemment conclus qui nous sauveront en nous octroyant quelques miettes de plus. Le Syndicat des Scénaristes, fondé par d’anciens membres de la Guilde des Scénaristes, part du constat qu’il n’est tout simplement plus possible de négocier sur la base des pratiques actuelles. Pour offrir enfin un vrai cadre protecteur à notre profession et mettre un terme aux abus qui sont devenus la norme, nous n’avons plus le choix : il faut changer de paradigme.

Nous défendons l’idée révolutionnaire que l’acte d’écrire est bien un TRAVAIL. Que notre travail, comme celui d’un artisan, doit être rémunéré à sa pleine et entière valeur dès lors qu’il est livré. Et qu’il est malhonnête et immoral de présenter cette rémunération comme une avance pour la déduire de futurs revenus liés à l’exploitation de NOTRE TRAVAIL.

Nous ne nous battons pas uniquement pour nos conditions de travail. Nous nous battons aussi pour une industrie en pleine mutation qui ne survivra pas sans nous. Nous nous battons pour que tout scénariste puisse vivre de son métier sans avoir à transiger avec son art, en restant libre d’explorer la complexité et la diversité du monde avec sa propre voix.

 

Parce que chaque voix compte.